Depuis 30 ans, Joachim Melo lutte pour sortir de la pauvreté le Conjunto Palmeiro, l’un des quartiers de la ville. Sa solution? Créer une banque et une monnaie locale, le palmas, pour les oubliés de la croissance brésilienne. Un temps rejeté par les autorités, le banquier des favelas est aujourd’hui porté aux nues et son modèle démultiplié dans tout le pays. Certains voient déjà en lui le Yunus brésilien.