Ses gestes se répètent, comme s’il avait fait cela toute sa vie. Pourtant, Samuel Maruta n’est tombé dans l’univers du chocolat que très récemment. Et il faut bien le dire, un peu par hasard.
Et pourquoi pas le chocolat ?
Il y a trois ans, encore expatrié à la Société Générale à Saigon, il n’a pas du tout envie de rentrer en France. Il rencontre un autre français, lui aussi à la recherche d’un nouveau défi professionnel : Vincent Mourou. Tous deux se mettent à échafauder des plans sur la comète pour rester à tout prix au Vietnam.
Et pourquoi pas le chocolat ? Deux ans plus tard, Marou, Faiseurs de chocolat est né. Les faiseurs, ce sont eux et ils sont une exception : très peu de chocolatiers fabriquent leur chocolat dans leur pays d’origine. La majorité d’entre eux exportent les fèves.
Tout commence en février 2011. Vincent et Samuel rapportent 2 kilos de cacao de la province de Baria. Ils les torréfient dans une machine, les concassent, puis les transforment en masse de cacao « la machine écrase et déchire la cacao ce qui libère la matière grasse » précise Samuel Maruta.
Plus que l’usine, c’est tout le travail amont qui caractérise Marou : « on a affiné la qualité avec les fermiers. Quand nous les avons découverts, leur processus de qualité ne pouvait pas les conduire à un produit noble. La bonne qualité était accidentelle car non encouragée. Désormais, nous investissons davantage et les cabosses sont de meilleure qualité ». Exemple : pour vérifier la fermentation, ils leur ont fourni des thermomètres.
Les premiers essais sont concluants. Aujourd’hui, la marque prend doucement son essor et exporte en Corée, au Japon, au Canada et en Suisse.
Le chocolat, uniquement noir, sans agent de texture, décline des pourcentages de cacao compris entre 65 et 85% et emballés dans des papiers design et originaux crées par l’agence Rice à Saigon. Le must est sans nul doute le Ben Tre, un chocolat à 78% de cacao, fabriquée à partir d’un cacao qui provient d’une île nichée au milieu du delta du Mékong…
Discrètement mais surement, Marou s’est fait une place dans le petit monde du chocolat. Depuis le début, des stars comme François Pralus ou Pierre Marcolini les soutiennent dans cette aventure. Quelques mois plus tard, c’est l’assistante personnelle de Paul Smith qui leur passe une grosse commande. Tombés par hasard dans le bain du chocolat, Marou semble touché par la grâce.
Bière ou chocolat, un marché qui se ressemble
Dans un pays où le cacao est encore marginal, Marou a désormais des projets de plantation dans différents endroits du pays. « L’idée est de faire une plantation modèle de 15 à 50 hectares » s’enthousiame Samuel Maruta. Il faut dire que le chocolat vietnamien fait figure de nouvel eldorado dans le cercle des passionnés de chocolat à travers la planète.
Aujourd’hui, des noms prestigieux et reconnus comme Alain Ducasse font mieux que soutenir la marque, ils travaillent avec elle. La chocolaterie Ducasse rue de la Roquette écoule donc les fèves Marou.
De passage à Paris, Samuel et Vincent font régulièrement goûter leurs fèves à des grands noms du chocolat qui les reçoivent avec bienveillance. « Aujourd’hui, le marché du chocolat ressemble un peu à celui de la bière : il y a une diversité exceptionnelle. Cela crée une émulation sur le marché des professionnels de chocolat fin ! »
Bien accueilli à Paris, Samuel et Vincent se font aussi un plaisir de recevoir des passionnés ou futurs passionnés pour une visite de cette chocolaterie hors normes.
Lâchez-prise et laissez MyMoonSpots agir comme un incubateur d’émotions! Pour toutes vos envies de voyage à partir d’une semaine au Vietnam, contactez notre service artisan de voyage, notre team vous façonnera un voyage hors normes, truffé de bonnes adresses et d’expériences inspirantes. contact@mymoonspots.com
His gestures are repeated, as if he’s done it his whole life. Yet Samuel Maruta fell into the world of chocolate very recently. And it must be said, somewhat by chance. And why not chocolate? Three years ago, still an expatriate at Société Générale in Saigon, he absolutely didn’t want to return to France. He meets another French, also looking for a new professional challenge: Vincent Mourou. Both begin to build plans on the comet to stay in Vietnam at all costs.
And why not chocolate? Two years later, Marou, makers of chocolate was born. Makers meaning them and they’re an exception: very few chocolatiers make their chocolate in their country of origin. The majority of them export the beans. It all began in February 2011. Vincent and Samuel brought back two kilos of cocoa from the province of Baria. They roast them in a machine, crush, then turn it into cocoa mass. “The machine crushes and tears the cocoa which releases the fat,” says Samuel Maruta. More than a factory, it’s all the upstream work that characterizes Marou: “we refined the quality with farmers. When we discovered them, their quality process couldn’t drive a noble product. The good quality was accidental because it wasn’t encouraged. From now on, we’re investing more and cocoa beans of the best quality.” Example: to verify fermentation, they provided their thermometers.
The first tests are conclusive. Today, the brand takes their development and exports in Korea, Japan, Canada, and Switzerland slowly. The chocolate, uniquely black, without texturing agent, declines the percentages of included cocoa between 65 and 85 percent and pack it in designed and original paper created by the agency Rice in Saigon. A must try is undoubtedly the Ben Tre, a chocolate with 78 percent cocoa, made from cocoa that comes from an island nestled in the Mekong Delta… Discretely but surely, Marou made a place in the small world of chocolate. From the beginning, stars like Francois Pralus or Pierre Marcolini have been supporting them in this venture. A few months later, it was the personal assistant of Paul Smith who make their big order. Stumbling across a bath of chocolate, Marou seems to be touched by grace. Beer or Chocolate, a Market that Looks Alike In a country where cocoa is still marginal, Marou from that time has had planting projects in different parts of the country. “The idea is to make a plantation model of 15 to 50 hectares,” says Samuel with enthusiasm. It must be said that Vietnamese chocolate has been the new El Dorado in the circle of chocolate lovers around the world. Today, prestigious and recognized names like Alain Ducasse do more than support the brand, they work with them. Le Chocolat Alain Ducasse at Rue de la Roquette thus flows with cocoa beans of Marou.
While in Paris, Samuel and Vincent regularly taste their beans at big names in chocolate who receive them with kindness. “Today, the chocolate market seems a bit like beer: there’s an exceptional variety. This creates an emulation on the market for professionals of fine chocolate!” Well received in Paris, Samuel and Vincent are also happy to receive passionates or future passionates for a visit in this exceptional chocolate factory.
To arrange a visit and or meeting with Samuel Maruta, contact us: contact@mymoonspots.com
Elle me tente,
cette expérience audacieuse de voyage !