Construite au 16ème siècle, cette ferme fortifiée vivait en quasi autarcie avec son potager, ses corps de fermes, sa chapelle, son bétail et son moulin à huile qui en faisait une cible des brigands et des soldats byzantins.
Grâce à Vittorio, le maître des lieux, la Masseria est devenu un hôtel 5 étoiles aux allures d’hacienda mexicaine avec ses murs blancs. Ici, le luxe n’est jamais tapageur car le propriétaire a conservé l’aspect rustique des lieux avec cette cour bosselée, ses chambres à la décoration épurée et ses salles de bains en pierres. Les chambres et les suites sont dispersées : les plus belles sont installées dans le bâtiment principal tandis que les autres sont dans des bâtiments annexes moins prestigieux.
Jean-Pierre Montanay
Côté loisirs, quel régal de profiter de la piscine « paysagée » qui se donne des airs de plage de sable fin. L’hiver, c’est le spa bâti dans une grotte qui vous accueille avec sa mini piscine chauffée, son hammam et ses tables de massages.
Nichée au cœur des Pouilles, la Masseria propose une cuisine entre terre et mer, l’Adriatique étant située à 3 km seulement. Chaque jour, en saison, oursins, palourdes, poulpes, poissons et encornets sont livrés puis cuisinés à l’italienne. Mon coup de cœur est allé pour cette salade tiède de poulpes aux pommes de terre à la menthe ! Question pâtes, le chef assure et pas question de quitter la région sans avoir goûté aux célèbres orichiette à la cime di rappa, une sorte de jeunes pousses de brocoli.
Le petit déjeuner pantagruélique fait la part belle aux produits locaux : burrata de première fraicheur et charcuterie fines mais aussi fruits et toute sorte de pains.