Faire son sac.
Grimper sur le bateau.
Observer les phoques qui viennent taquiner l’embarcation.
Accoster sous le soleil.
Faire ses premiers pas sur l’île sur laquelle on va vivre pendant trois jours, seuls avec ses deux habitants.
Faire le tour de ce bout de terre, 1 kilomètre sur 200 mètres, quand même.
Observer les oiseaux, les lapins qui détalent et les brebis…
Commencer à s’enivrer de la liberté folle qu’offre ce lieu unique qui nous tend les bras.
Se sentir bien, étrangement bien.
Avoir la chance d’apercevoir un dauphins de la fenêtre de sa chambre, nichée dans la ferme, 4 chambres seulement et une table d’hôtes savoureuse.
Aimer cette terre et ceux qui nous accueillent avec une bienveillance hors norme.
Savourer ce moment.
Observer la joie inattendue de ceux qui nous accompagnent.
Voilà Quéménès. Ensorceleuse, solitaire, brute, surprenante et insolente de beauté. Y faire une halte, quelques jours au cours de sa vie est un moment suspendu.